Je viens de lire Le voyage d’Hector ou la recherche du bonheur écrit par François Lelord qui m’a beaucoup inspiré pour vous partager, de manière contée, ce petit témoignage du vécu d’une stagiaire durant l’un de nos stages d’orientation atypique alliant coaching et équicoaching. Vous comprendrez que pour raison de confidentialité je l’appellerai Joséphine.
« Le voyage intérieur de Joséphine, à la recherche d’un métier qui apporte le bonheur »
Il y a quelques temps de cela, sur notre stage d’orientation arriva une très jolie jeune fille qui voulait mieux se connaître pour trouver sa voie. Elle savait beaucoup de choses et pourtant elle était stressée et il lui arriva très souvent de penser qu’elle n’était pas capable de réussir. Alors, avec ses collègues de stage, dans le rire, la bonne humeur mais aussi un peu de sérieux, parce que pour certains ateliers il en fallait un peu, elle travailla et comprit vite ce qu’elle ne voulait pas et ce qu’elle voulait. Parce qu’elle était très intelligente, elle avança très vite et mis en évidence ses moteurs, ses valeurs et qui elle était.
Cela l’a conforta un peu mais il y avait une chose qu’elle ne savait pas très bien faire, parce que quand on est très intelligent c’est très difficile d’écouter son cœur, alors c’est là qu’intervient le cheval, parce qu’une histoire d’équicoaching sans cheval ce serait bizarre non. Donc cette belle jeune fille rencontre ce cheval et là dans le silence il se crée une rencontre, pas du genre de rencontre comme avec les êtres humains où on se dit bonjour, on s’observe et on parle avec sa tête, mais plutôt une connexion avec ses sens, parce que pour que ça marche bien sûr, la jeune fille a les yeux bandés comme ça elle peut être à l’écoute de tous ses sens.
Le cheval lui, vous l’aurez compris c’est un être très émotionnel, alors quand il rencontre notre jolie jeune fille qui a les yeux bandés il sait lui expliquer avec beaucoup de tendresse comment parler avec son cœur et après un petit temps où ils s’apprivoisent tous les deux, ils sont prêts à travailler ensemble sur son orientation à elle bien sûr.
Notre jeune fille est plutôt confiante et heureuse parce qu’elle a trouvé durant l’atelier sur les moteurs son verbe : elle veut « sauver des vies », mais elle hésite entre deux métiers : elle veut soit travailler dans la police : un peu comme dans les films ce sont les gens qui travaillent dans les laboratoires de la police pour trouver l’assassin. Ils contribuent ainsi à sauver des innocents en arrêtant les coupables ou alors être pompier, un très beau métier aussi où on risque sa vie pour sauver celle des autres.
Alors elle a fait un parcours par métier comme lui a demandé Anne, la gentille Madame équicoach. Maintenant elle va emmener son nouvel ami le cheval sur le premier parcours de la police et voir comment ça se passe.
Mais là tout s’arrête, il ne se passe rien…Elle tire sur le cheval pour l’emmener sur la police mais rien. Elle essaie plusieurs fois et perd un peu patience parce que c’est frustrant d’essayer de faire avancer un cheval qui ne veut pas. (pour ceux qui connaissent un peu le cheval quand il n’est pas d’accord pour avancer, on a beau le tirer il est très lourd et ne bougera pas, c’est lui le plus fort à ce jeu-là).
Mais comme le cheval lui n’est pas méchant, quand il n’avance pas ce n’est pas pour embêter la jeune fille mais parce qu’il ressent tout ce qui passe en elle à ce moment là : pas de confiance en elle, plein de doutes et de peurs alors lui il veut lui montrer par son refus d’avancer que quelque chose ne va pas, ce que les gens eux ils ne voient pas parce que c’est à l’intérieur.
C’est parfois un peu difficile à vivre un refus, mais c’est une aide très précieuse parce qu’à ce moment là, ça va toucher le cœur de la jolie jeune fille qui va oser lâcher un peu prise sur la situation qu’elle pensait maitriser et elle va oser être elle-même et montrer sa frustration et sa tristesse qui était là tout au fond bien caché. Avec le cheval il n’y a plus de défense possible ou d’armure, on devient simplement soi dans cette relation d’acceptation inconditionnelle. Alors elle pleure, et ça lui fait du bien de laisser s’exprimer ses émotions, ça crée du lien avec les autres qui sont plein de compassion. Les coachs viennent la voir parce qu’elles sont tristes pour elle et vont lui poser des questions pour l’aider à trouver ce qui la rend triste et ce qui bloque dans son orientation.
La jeune fille se détourne alors progressivement de son parcours dans la police et laisse son cœur la diriger vers le parcours du métier de pompier. Alors là on se dit que c’est gagné mais le cheval lui n’avance pas beaucoup plus. Et puisque c’est le cheval qui sait ce qui se passe tout au fond à l’intérieur de nous (mieux que nous-mêmes parfois), il est encore un guide très utile qui va aider notre jolie jeune fille à exprimer un frein, un blocage important pour avancer.
Grâce au cheval elle pourra mettre en mots que pompier, c’est le métier de ses rêves mais comme elle est très intelligente elle a peur de gaspiller son potentiel et peut-être qu’elle devrait plutôt écouter les gens (pas ses parents parce qu’eux ils étaient très gentils et voulaient qu’elle fasse ce qu’elle aime), mais les autres qui disent tout le temps que les gens intelligents, ils sont faits pour faire de grandes études, c’est normal. Donc elle avait gardé tout ça dans ses pensées et ça se bousculait : elle était angoissée, tiraillée entre son rêve et cette croyance que peut-être malheureusement pour ceux qui ont hérité d’une très belle intelligence, il faut en être digne et se sacrifier un peu, monter très haut dans la société et mettre à profit ce don ?
Et le cheval lui, il était là pour lui expliquer (même s’il ne parle pas il communique très bien) qu’elle avait aussi un très grand cœur et que ce métier lui, il était déjà tout au fond de son cœur. Parce que (on l’a su le lendemain) « sauver des vies » c’était ancré dans son histoire, quand elle était toute petite des gentils médecins avaient réparé son cœur à elle qui marchait pas bien et lui avaient bel et bien sauvé la vie. Alors il fallait peut être juste qu’elle décide de s’écouter elle, d’écouter ce beau cœur plein d’amour, ce qu’elle n’avait pas beaucoup appris à faire parce qu’elle savait davantage faire plaisir aux autres pour ne pas les décevoir, peut être quitte à s’oublier un peu ou beaucoup…
Mais les changements de croyances ca prend un peu de temps et il est important d’être bienveillant avec soi. Plus on apprend à s’aimer soi et s’écouter, moins on a besoin de plaire aux autres et de sacrifier ses besoins.
Alors une fois que ce voyage intérieur plein d’émotions (qui pouvaient sembler plutôt négatives au départ mais ô combien utiles) s’était fait avec le cheval, elle avait compris beaucoup de choses sur elle. Plus elle comprenait, plus la lumière intérieure se faisait, plus les doutes et les peurs diminuaient, plus elle prenait confiance. Et comme elle avait confiance et qu’elle n’avait plus peur et bien notre cheval lui aussi il ressentait ce bonheur intérieur alors il la suivait avec enthousiasme partout sur ce parcours de pompier et elle, ça se voyait, elle avait retrouvé le sourire mais pas juste un sourire sur ses lèvres mais un énorme sourire du cœur parce qu’elle s’était trouvée elle ce jour-là en plus de son métier.
L’aventure de Joséphine avec le cheval se termine là, mais je t’invite à venir écrire ta propre histoire à toi, parce que le bonheur il n’est pas réservé qu’aux autres, tu peux toi aussi vivre ce voyage intérieur durant notre stage d’orientation du 21 au 23 avril et trouver qui tu es, ta vocation, ce métier qui t’apportera le bonheur, parce que tu le mérites. Alors on t’attend : Anne, le cheval et moi.
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